Dans l’imaginaire collectif, l’investissement est souvent associé à un type de profil particulier qui se situerait dans les classes d’âges allant de 35 à 60 ans et plus. On suppose également à tort que les questions de placements financiers n’intéressent que les personnes qui dépasseraient la barre des 50k€ de revenus annuels. Or de plus en plus de jeunes cherchent des moyens de préparer leur avenir.
Il convient tout d’abord de préciser ce que l’on entend par « jeune » ici. L’idée est de se pencher sur une tranche d’âge souvent mise de côté dans les discours de finances personnelles et d’investissements à savoir les 20-26 ans. Encore étudiants ou tout jeunes actifs, ils s’interrogent eux-aussi sur les solutions d’épargne ou de placements qui permettraient de développer des revenus additionnels à leurs premiers salaires (jobs étudiants inclus) ou premières économies.
En effet, c’est précisément à cette période de notre vie qu’il convient de se poser les bonnes questions et de faire des choix judicieux en matière d’épargne et d’investissements afin d’accroître son indépendance financière assez rapidement.
Les livrets bancaires, la base du placement épargne pour les jeunes.
Tout d’abord, la première étape est de bien se renseigner sur les différents produits qui pourront être proposés par des proches ou autres conseillers. Perfectionner sa culture financière ne fait de mal à personne ! Ensuite, il convient de rentabiliser au mieux les bases de l’épargne comme le Livret Jeune (valable jusqu’à 25 ans et plafonné à 1 600€ avec un taux de rendement d’environ 0,75%) ou le Livret A (plafonné à 22 950€ avec un taux de rendement à 0,75%) qui sont tous deux exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. C’est donc un excellent début pour se forcer à épargner de manière constante et sans risques. Sans forcément placer des sommes très importantes au début, il est vivement recommandé de considérer l’ouverture d’une assurance-vie assez tôt (idem pour le Plan d’Epargne en Actions, PEA) car son avantage fiscal est comme le vin, il se bonifie avec l’âge ! Généralement les taux sont autour des 2% au-dessus de ceux des livrets bancaires classiques, ce qui constitue un bon compromis entre sécurité et rendement correct.
Pour ceux qui souhaitent aller un peu plus loin, et qui recherchent plus de rentabilité, il existe d’autres solutions notamment dans l’immobilier. Et oui, même en tant qu’étudiant ou jeune actif vous pouvez investir dans l’immobilier. De nouvelles solutions alternatives ont permis ces dernières années de rendre ce type d’investissement plus accessible.
L’immobilier quand on est jeune, c’est possible !
Nous rappelons ici que dès lors que nous parlons de placements financiers ou d’investissements, tout type de rendement est obligatoirement associé un risque qui est plus ou moins limité selon le produit en question. Il faut également avoir bien en tête que les rendements annoncés sont souvent annoncés « net avant impôts ». N’oubliez pas de prendre en compte les frais annexes, s’il y en a, et la fiscalité !
Ceci étant dit, voici les solutions alternatives à envisager pour investir dans l’immobilier avec une rentabilité plus élevée et des risques associés existants mais plus limités et mieux maîtrisés que des investissements purement boursiers que l’on conseillera aux investisseurs moins néophytes.
L’achat d’un bien
Vous avez tout d’abord l’achat d’un bien immobilier. Et oui, vous avez beau être jeune, il paraît que « la valeur n’attend point le nombre des années » ! Les banques ont mis en place des prêts permettant de faciliter l’accession à la propriété en faisant bénéficier, en tant que « primo-accédant », de taux zéro cumulable notamment via le PAS (Prêt à l’Accession Sociale). Selon si vous possédez un PEL et selon votre apport, sachez qu’une prime de l’Etat est également possible. Ce type d’investissement est intéressant si vous cherchez à vous constituer un patrimoine et si vous voulez bénéficier des différentes lois en vigueur qui permettent de défiscaliser sur l’immobilier du neuf (à voir l’évolution selon les élections présidentielles à venir). Mais il suppose un engagement sur du long terme et l’idée d’un emprunt bancaire, ce qui peut être difficile à supporter lorsqu’on se lance dans la vie active.
La SCPI
Si vous souhaitez investir des sommes disponibles et moins importantes, il y a tout d’abord la SCPI (Société Civile de Placement Immobilier). Le principe est celui de l’utilisation d’un véhicule d’investissement dans lequel sont regroupés plusieurs investisseurs (particuliers et institutionnels) qui détiennent des parts d’un parc immobilier (souvent tertiaire) et grâce auxquelles ils touchent des revenus immobiliers de manière mensuelle ou trimestrielle. L’avantage est que le ticket d’entrée étant selon les SCPI entre 2 000 et 5 000 € ce type d’investissement est plus accessible que l’investissement en direct dans un bien immobilier. Les taux de rendements sont généralement autour des 5,5% ce qui donne un ratio risque/rendement plutôt intéressant. Certaines SCPI, dites Malraux (comme la loi de défiscalisation) proposent certains avantages fiscaux comparables à ceux existant pour l’immobilier du neuf. Mais cela suppose un investissement sur du long terme (en moyenne 15 ans minimum), ce qui n’est pas forcément l’idéal lorsque l’on est jeune et que l’on cherche du rendement à court terme.
Alors, un rendement intéressant sur du court terme est-il possible ?
L’idée de court terme est primordiale pour un jeune qui cherche un investissement pour ses propriétés de rentabilité. En effet, l’objectif est, dans la mesure du possible, de ne pas monopoliser ses fonds disponibles trop longtemps. Généralement, le premier gros investissement envisagé par un jeune actif sera celui de sa résidence principale. Or l’inconvénient de l’achat pour l’investissement locatif ou encore la SCPI, c’est que l’investisseur se retrouve bloqué pour plusieurs années en termes de sommes disponibles.
Il faut donc privilégier le placement à court terme (24 mois maximum), où les risques sont moins importants que sur les marchés boursiers et les rendements tout aussi intéressants. Cette solution miracle existe-t-elle ?
Toujours dans le domaine favori de l’immobilier, la pratique du crowdfunding ou encore financement participatif s’est beaucoup développée ces dernières années. Elle permet, tout comme la SCPI, à des particuliers ou institutionnels d’investir dans des projets de promotion immobilière avec des ticket d’entrée encore plus accessible puisque le minimum est généralement fixé à 1 000 € comme c’est le cas chez Homunity. L’intérêt du crowdfunding immobilier est double voire triple pour un jeune actif. Tout d’abord, il offre des taux de rendements prévisionnels annuels plus élevés que la SCPI et autres placements classiques. Chez Homunity, la plupart des programmes qui ont été financés sur la plateforme présentent des taux de 9%. Le risque de perte totale ou partielle ou encore d’illiquidité existe. Cependant, il est tout de même limité et maîtrisé dans le sens où Homunity, avec son comité d’experts, a établi des critères de sélection extrêmement stricts concernant le choix des promoteurs immobiliers et de leurs projets (taux de commercialisation élevé, solvabilité confirmée). Le second avantage est celui du temps avec des sorties et donc des remboursements sur du court terme (24 mois maximum). Ainsi, cela permet de réduire le temps de mobilisation des fonds propres. Enfin, en investissant sur une plateforme de financement participatif comme Homunity, le jeune actif détient des obligations à valeurs mobilières. Ainsi, fiscalement parlant, les revenus touchés seront considérés comme mobilier et non immobilier (cas des SCPI), ce qui, dans certains cas, peut présenter un avantage en termes d’imposition.
« Les habitudes de la jeunesse sont celles qu’on perd le plus difficilement »[1] alors n’attendez pas pour adopter les bons réflexes concernant vos investissements !
[1] Patrick BESSON, écrivain et journaliste français.
Cet article a initialement été publié sur le blog de HOMUNITY. Pour le consulter, cliquez ici