Ces dernières années, le secteur immobilier a connu des mutations profondes. Les pratiques des acteurs du marché changent également, portées par une innovation constante et ce, à tous les niveaux. Du label Real Estech à l’apparition de la Fintech en France, les habitudes se tournent vers le numérique et le monde digital. Des plateformes de financement participatif et d’autres solutions de financement ont commencé à voir le jour, séduisant toujours plus d’investisseurs.

De quoi s’agit-il exactement ? Quel est l’impact de ces transformations sur le secteur du logement ? Homunity vous apporte quelques éléments d’explication.

 

Zoom sur la Fintech en France


Grâce aux technologies numériques, de nombreuses startups repensent les concepts du financement. L’ensemble de ces jeunes sociétés est désigné par le terme de Fintech en France. Ces entreprises ont commencé à connaître un succès croissant à l’issue de la crise immobilière de 2008, en proposant des solutions de financement alternatives.

Grâce à ces nouvelles options rendues possibles par le numérique, le mobile et prochainement l’intelligence artificielle, de nombreux acteurs du secteur immobilier peuvent s’affranchir au moins en partie des systèmes de financement classique afin de mener à bien leurs projets de construction, de vente et de location immobilière.

Mais ce n’est qu’en 2015 que le terme commence à connaître une certaine notoriété. Près de 50 milliards de dollars ont été investis dans les jeunes sociétés du milieu cette année-là. Les startups concernées se déclinent en plusieurs modèles :

  • BtoC : business-to-consumer, c’est-à-dire les sociétés proposant directement leurs services financiers à la clientèle.
  • BtoB : business-to-business, où les relations se concentrent sur les échanges entre entreptrises.
  • BtoBtoC : business-to-buisiness-to-consumer, fonctionnant sur un principe de mise en relation entre créateurs, distributeurs, investisseurs, particuliers, professionnels et porteurs de projets. C’est notamment le cas de l’investissement participatif.

 

Le label Real Estech, qu’est-ce que c’est ?


Le mouvement Real Estech s’inscrit dans l’esprit de la Fintech en France. Sous le regard du secrétaire d’Etat Julien Denormandie, l’essayiste Robin Rivaton a lancé l’association Real Estech le 23 janvier 2018. L’objectif de ce mouvement est d’aboutir au rassemblement des acteurs innovants dans le domaine de l’immobilier. Ce label s’articule autour de quatre orientations :

  • Financement
  • Construction
  • Propriété
  • Résidence

L’objectif est de valoriser toutes les initiatives du secteur immobilier visant à innover. A travers l’Hexagone, ce sont près de 400 startups qui sont concernées par le phénomène. Un vivier d’emploi à ne pas négliger qui concerne à la fois la gestion des ventes et des locations, via des plateformes communautaires. L’exemple le plus parlant est sans doute celui d’Airbnb. Des promoteurs et bâtisseurs plus anciens sur le marché se greffent à ces startups en misant sur le digital.

 

Le cas particulier de l’investissement participatif immobilier


Parmi les différents types de startups s’inscrivant dans la Fintech en France, on peut citer les plateformes d’investissement participatif immobilier. Connaissant un véritable succès en raison des possibilités offertes par le concept, ce sont des sites tels Homunity qui portent ce secteur.

Nous sommes en mesure de vous proposer très simplement des projets de construction immobilière. Concrètement, il vous suffit de sélectionner en quelques instants celui qui vous semble le plus pertinent à l’égard de vos objectifs, et d’investir une somme à partir de 1 000 euros. Que vous soyez un petit épargnant ou un gros investisseur, vous êtes donc libre de faire travailler vos économies, ou bien de diversifier vos investissements en vue de limiter les risques.

Le crowdfunding, ou investissement participatif immobilier, vous offre un rendement à hauteur de 8 à 12%. En d’autres termes, une rentabilité semblable à celle des marchés de capitaux, sans les risques associés. Homunity s’inscrit directement dans une logique digitale, cherchant à démocratiser l’accès à l’investissement immobilier auprès du plus grand nombre.


Cet article a initialement été publié sur le blog de HOMUNITY. Pour le consulter, cliquez ici