C’est le casse-tête des DRH, des CDO et du management des entreprises : faire prendre le tournant numérique à ses équipes. Des PME aux grands groupes, les cadres sont pris entre le marteau et l’enclume.

Le marteau, c’est l’urgence d’effectuer dès à présent la transformation digitale de son entreprise. D’après un baromètre réalisé par Eurosearch & associés pour le 2ème semestre 2016, 37 % des PME – ETI estiment qu’elles vont devoir se transformer dans l’année qui vient.

 

L’enclume, c’est la problématique du bien-être en entreprise qui impose à celle-ci de soigner son expérience employée. Un baromètre d’AssetFirst publié en juin 2017 montre que les jeunes choisissent désormais l’épanouissement plutôt qu’un gros salaire. Deux tiers des jeunes (69%) préfèrent rester dans une entreprise où ils se sentent bien plutôt que de partir ailleurs pour gagner plus.

 

Comment concilier la nécessité d’effectuer immédiatement la transformation numérique et une atmosphère de travail épanouissante ?

 

Prendre le tournant numérique


Sans vouloir redonner une définition de la transition numérique, comme je l’ai fait dans « comment réussir sa transformation numérique en investissant ce qu’il faut où il faut», je ferai un simple rappel. Il ne s’agit pas d’une évolution ou d’un processus précis avec des étapes bien définies.

 

La transformation digitale rassemble plutôt un ensemble de bonnes pratiquesautour du passage d’une économie essentiellement matérielle à une économie essentiellement dé-matérialisée. Il y a inévitablement des tâtonnements, des tests et des ajustements.

 

L’autre élément à prendre en compte, c’est qu’il ne s’agit pas d’un sprint, mais plutôt d’un marathon. On ne gère pas l’effort de la même manière et mieux vaut ménager ses équipes.

 

Jack Ma, le fondateur du géant chinois Alibaba, disait que les grandes révolutions économiques et sociales durent une cinquantaine d’années. Ce qui veut dire que nous ne serions qu’au début de l’ère digitale. Elle pourrait se prolonger encore pendant 30 ans !

 

Une approche amicale et relaxe


L’approche de celui ou ceux qui conduisent la transformation digitale est capitale. Tel un chef d’orchestre, le DRH ou le CDO est celui qui donne le la, va insuffler le rythme et l’énergie. On pourrait même dire qu’il crée le climat ambiant. Son rôle ? Maintenir au-dessus de son entreprise un anticyclone pour éloigner les perturbations et garder un grand soleil !

 

Comment ? Tout comme Obelix, qui est tombé dans la potion magique quand il était petit, les mieux adaptées à la transformation numérique, ce sont les start-ups, dites digital natives. Les grands groupes du CAC 40 s’en inspirent et s’intéressent à l’état d’esprit qui y règne. Souvent, même si l’entrepreneur traverse des périodes d’angoisses, l’atmosphère d’une start-up est plus amicale et relax que celui d’une grande organisation.

 

L’approche doit être amicale et détendue. L’action et l’émotion avec laquelle on l’accomplit sont deux choses différentes. Dans le film « After earth » de Night Shyamalan, le héros incarné par Will Smith dit à un moment :

 

« Le danger est réel. Mais la peur est un choix. »

Autrement dit, même si la pression de la digitalisation est bien réelle, vous choisissez l’humeur qui accompagnera les actions effectuées. De plus en plus d’entreprises intègrent l’importance d’une expérience employée soignée. Le stress ne favorise pas l’apprentissage et il n’encourage pas non plus une meilleure production.

 

Remarque importante : comme c’est un sujet à la mode, le bien-être au travail véhicule son lot d’idées reçues. Vous pouvez installer un babyfoot à côté de la machine à café. Cependant le facteur déterminant pour une atmosphère plaisante et productive, c’est le management et la gestion des relations dans le travail.

 

Cela commence avec la façon dont vous communiquez.

 

Une communication fun et sympa


Lorsqu’on initie une transformation, on se heurte inévitablement à des résistances. Il existe des stratégies pour venir à bout de l’immobilisme, comme celle utilisée par le CDO de la Maison Blanche durant la présidence d’Obama ; mais une communication fun et sympa vous permet déjà de transmettre les bonnes pratiques avec diplomatie.

 

La communication interne puise désormais dans les outils de la comm externe telle que la vidéo. Pourquoi choisir de réaliser un film ? Si vous écrivez un email de 20 pages, vous pouvez être sûr que personne ne le lira. Si vous éditez une brochure, vous aurez peut-être un meilleur taux de lectures, mais vous aurez du mal à toucher vos plus jeunes collaborateurs.

 

La vidéo, parce qu’elle est plus rapide à visualiser, plus apprécié comme support, vous garantit une meilleure diffusion et mémorisation de votre message. Elle touchera également l’ensemble de vos collaborateurs.

 

Maintenant le style graphique choisi est important. Vous pouvez choisir de filmer un manager, un membre des RH ou même le PDG. Mais tout le monde ne s’improvise pas comédien. Prévoyez de bien vous exercer, de penser à avoir une bonne diction, une élocution claire. Les répétitions sont clés pour vous donner une meilleure aisance.

 

Pour un visuel plus moderne, plus digitale, je recommande le motion design. Il permet une plus grande latitude ou plasticité de l’univers visuel. Vous pouvez représenter quasiment « ce que vous voulez ». C’est de l’animation réalisé sur ordinateur.


Maintenant, le choix d’une vidéo dessinée type « animation sur tableau blanc», ou vous voyez le dessin se réaliser sous vos yeux, vous garantit un effet fun. La communication gagne en simplicité. Les retours des DRH sont plutôt unanimes. Ce style visuel permet d’établir des bonnes pratiques avec diplomatie.

A partir d’une communication plus détendue, il est certain que l’atmosphère que vous instaurez est plus propice au dialogue, aux échanges avec les collaborateurs. L’atout d’une vidéo en motion design ou en animation sur tableau blanc permet aussi de dédramatiser la transformation digitale. Il faut démystifier le sujet. Il s’agit d’un processus comparable à l’apparition de la machine à vapeur ou encore l’électricité. Il faut s’y mettre, mais on peut y aller en douceur.


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