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Galilée, Gandhi, Martin Luther King, Neslon Mandela s’y sont heurtés. Vous n’y échapperez pas non plus. L’immobilisme ! La résistance d’un petit groupe d’individus à toute évolution, quelque qu’elle soit.
Le problème ne vient pas de la nécessité ou du bien-fondé de la transformation à opérer. Le problème vient de la nature humaine. Il y aura toujours des opposants irréductibles à l’amélioration.
Comment composer avec eux, comment vaincre l’immobilisme ? Voici les conseils du directeur numérique (Chief Digital Officer ou CDO en anglais) de Barack Obama, Tom Cochran.
Une opposition de principe
C’est encore une de ses lois élémentaires de l’existence qu’on n’apprend pas à l’école. Je parle de quelque chose que vous rencontrez déjà ou que vous allez rencontrer dans la transformation digitale de votre entreprise. Je parle du quotidien d’un entrepreneur, mais aussi d’un directeur général, d’un CDO ou même d’un DRH.
Tout projet, toute innovation, toute évolution rencontrera l’immobilisme, une opposition de principe.
Qu’est-ce que l’immobilisme ? C’est une partie d’un groupe (entre 10 et 20%), une poignée d’individus qui se mettra en travers de votre chemin. Je ne parle pas de ceux qui n’ont pas compris l’évolution, de ceux qui n’aiment pas changer leurs habitudes ou de ceux qui expriment des doutes ou des peurs. Ces derniers peuvent changer de point de vue.
Tom Cochran, le CDO de la maison blanche, sous la présidence Obama, raconte ce qu’il a pu observer lors de la transformation digitale de la Maison blanche. Vous pouvez voir l’intégralité de l’interview sur emarketing.fr. « Je pouvais compter sur un cinquième de mes collaborateurs, enthousiastes à ce projet de transformation radicale. […] À l’inverse, je devais composer avec une opposition, presque de principe, représentant 10 % de mes collaborateurs. Ceux-là critiquaient systématiquement toutes nos décisions. Quant aux 70 % restants, ils étaient suffisamment ouverts d’esprit pour changer d’avis…»
Si vous conduisez en ce moment même un changement, ou si vous vous apprêtez à le faire, vous allez vous trouver confronté à cela. Comment reconnaît-on les partisans de l’immobilisme ? Ils critiquent systématiquement.
Le cœur et les ailes brisées
Comment s’y prendre, donc, pour mener à bien une évolution nécessaire, voire vitale, pour votre entreprise ? Comment faire pour que 10% du groupe n’empêche pas les 90% restants de bénéficier des bienfaits de la transformation ? Surtout s’il s’agit de la digitalisation de vos activités, afin de rester concurrentiel sur votre marché.
Commençons par ce que vous devez éviter. « Ce qu’il ne faut surtout pas, explique Tom Cochran, c’est de concentrer votre énergie sur ces profils réticents… Car ce combat est perdu d’avance ! » Si vous cherchez à convaincre ces personnes, si vous investissez du temps pour eux, vous aurez le cœur et les ailes brisées. Dans une opposition de principe, le bon sens a déserté.
Mais vous ne pouvez pas simplement les ignorer. Ils exprimeront leurs critiques hauts et forts. Et rappelez-vous que vous avez la majorité de vos collaborateurs à convaincre. Ils peuvent être contaminés par le pessimisme et le maintien du statu quo.
Mener une campagne électorale
C’est là votre principal objectif, convaincre les 70% de vos collaborateurs restant, des bénéfices de la transformation. La stratégie, à partir de là, est plutôt simple. Elle consiste à utiliser les « early adopters », vos employés ayant les profils « les plus innovants, les plus désireux de partager et de collaborer. » Ce sont vos supporters, votre base.
Tom Cochran s’est appuyé sur eux pour « diffuser ce message auprès de leurs pairs, de leurs collaborateurs et même de leurs connaissances. Ils sont devenus nos ambassadeurs. Et lorsque vous atteignez le seuil des 60 %, vous pouvez commencer à déployer votre projet. » Autrement dit, pour conduire un changement, l’enthousiasme des early adopters est votre levier le plus efficace.
Et que faire des partisans de l’immobilisme ? La réponse va vous paraître surprenante. Mais rappelez-vous qu’elle est donnée par l’homme qui a mis en place une plateforme unique en son genre, « We, the people », permettant à tous les Américains de lancer des pétitions. Une liaison directe entre le président et ses administrés. Et il y avait des gens pour s’opposer à cela. Le conseil du CDO d’Obama est sans appel.
Vous devez suffisamment les isoler pour que leur influence négative ne pollue pas le reste du groupe…
Conduire un changement n’est pas de tout repos. Un CDO doit parfois avoir le cœur bien accroché et être prêt à affronter les tempêtes et les vents contraires. Ici, Tom Cochran donne un aperçu des coulisses. Et si c’est valable pour une institution aussi prestigieuse que la Maison blanche, il se peut que ça le soit aussi pour votre entreprise.
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