Pourquoi investir en bourse ?
Performance à long terme du CAC 40 : +1200 % en 30 ans.
Soit un rendement annuel de près de 8,5 %. Il s’agit de la performance du CAC 40 depuis son lancement en 1987 en comptant les dividendes réinvestis. Pour rappel, le CAC est l’indice qui regroupe les 40 plus grandes sociétés françaises.
C’est aussi la performance que vous auriez obtenue si vous aviez simplement acheté un tracker sur le CAC 40 à son inauguration et sagement attendu. Il n’est point besoin de trader pour obtenir de bons résultats ! Investir à long terme sur le marché actions est une stratégie gagnante pour tirer vers le haut le rendement de son épargne.
Un placement de choix pour l’épargne à long terme.
En France, le système de retraite par répartition n’incite pas à s’intéresser à l’investissement long terme. Contrairement aux anglo-saxons qui investissent beaucoup sur les marchés financiers, en raison de leur système de retraite par capitalisation. Pire encore, les médias français ont tendance à accuser les actionnaires de tous les maux, les actionnaires sont souvent désignés comme responsables de plans de licenciement.
Pourtant, les actionnaires sont nécessaires et utiles socialement et économiquement : ils permettent avant tout aux entreprises de lever des capitaux, d’investir et recruter. Les français détournés des actions passent à côté d’un des meilleurs moyens de développer leur patrimoine à long terme, alors que tout le monde peut devenir actionnaire à partir de 100 €. Le salarié lambda peut être à la fois salarié et actionnaire, pour également récolter les fruits (dividendes) de son travail.
La Bourse plus simple, plus rentable et moins risquée que l’immobilier ?
Investir en bourse nécessite peu de connaissances, une fois que l’on maîtrise les bases développées ici. Et contrairement à la croyance populaire, la bourse est plus abordable et moins risquée que l’immobilier locatif, pour un rendement globalement supérieur dans le temps.
Les avantages de la bourse.
Plus abordable.
Vous pouvez devenir actionnaire avec 100 € seulement. Le prix unitaire des actions cotées n’est généralement que de quelques euros.
Moins risquée.
La diversification est bien plus facile. Préférez-vous avoir 100 000 € investis sur un panier de dizaines de sociétés internationales ? Ou sur un seul appartement avec un locataire qui concentre une bonne partie de votre patrimoine et fait la pluie et le beau temps ? Locataire qui peut dégrader votre bien immobilier, ne plus payer le loyer durant plus de 2 ans (la procédure d’expulsion d’un locataire indélicat en France dure plus de 2 ans)… Alors que si une de vos 40 sociétés a de mauvais résultats, cela sera quasiment indolore pour votre portefeuille boursier.
Moins chronophage.
Pas de visites à faire, pas de factures à régler, pas d’assemblées générales, pas d’entretien, pas de déclaration fiscale compliquée. Vos sociétés ne vont pas se déprécier ou s’effondrer si vous ne faites pas de travaux dans votre PEA.
Moins complexe.
Si on se contente d’investir en trackers sur PEA ou d’une assurance-vie en gestion pilotée, il n’est pas besoin d’être Warren Buffett ou un pro du stock-picking. Alors que l’immobilier nécessite plus de compétences en gestion, droit et fiscalité.
Plus rentable.
Pas de frais de notaire de 8% à l’achat, pas de factures annuelles et de bons rendements historiques (+8,5% par an en moyenne pour le marché actions).
C’est du concret !
Vous nous direz : « l’immobilier c’est du concret ». Certes, mais les actions aussi. En PEA et en CTO, vous êtes propriétaires de vos actions, de parts de société. Sanofi, Peugeot… Ces entreprises vendent des biens tangibles et les salariés ne sont pas virtuels. En détenant des actions, vous devenez propriétaire d’une partie des usines Peugeot ou des brevets Sanofi.
Parallèle Bourse / immobilier locatif
Admettons que vous souhaitez investir dans la société Total. Vous achetez 100 actions Total à 45 € et vous en devenez propriétaire. En 2018, Total distribue un dividende de 2,48 € par actions. Vous toucherez donc en 2018 la somme de 248 € de dividendes pour 4 500 € d’actions Total. Soit un rendement de 4,56% net après les 17,20 % de prélèvements sociaux du PEA (prélevés si vous sortez l’argent du PEA). Vous êtes propriétaire d’actions de la société Total (votre appartement) qui distribue un dividende (le loyer). Vous connaissez le rendement mais l’évolution du cours de l’action (de l’immobilier) est inconnue.
Vous êtes investisseur long terme, confiant sur l’évolution du cours et vous pensez que la société Total ne va pas disparaitre (votre appartement ne va pas s’effondrer). Vous avez confiance sur la solidité de la société (le bâti de votre appartement), sur le dynamisme du secteur pétrolier (votre ville), sur la qualité du management de Total (la copropriété), sur l’évolution de la fiscalité du PEA (pour votre appartement il s’agira de l’évolution de la taxe foncière et de la taxation des revenus fonciers).
Votre patrimoine est diversifié : vos actions Total ne pèsent que 10 % de votre portefeuille PEA (vous possédez 10 appartements). La valorisation de votre portefeuille Boursier ne va pas décliner si vous ne l’entretenez pas (alors que vous devrez entretenir et faire régulièrement des travaux sur vos appartements sous peine de dévalorisation).
Nous ne sommes pas là pour casser l’investissement locatif, qui garde d’ailleurs l’avantage du levier du crédit. Nous sommes là pour démystifier l’investissement en actions. Les actions méritent une place dans un patrimoine bien équilibré, elles font partie des grandes classes d’actif. Attention, comme en immobilier, il ne faut pas acheter les yeux fermés et l’investissement long terme est de mise.
Les règles à respecter.
1/ Définissez un budget risque et respectez-le.
Définissez le niveau d’exposition de votre patrimoine. De 5 % à 30 % de votre patrimoine en actions, ou davantage si vous n’avez pas pas peur de la volatilité. Il ne faut pas que la volatilité vous empêche de dormir. Les placements en bourse doivent être pensés comme des investissements à long terme. D’ailleurs, vous n’aurez pas besoin de regarder les cours tous les jours, un coup d’oeil tous les 6 mois peut suffire.
Ce que les professionnels appellent : la MESURE.
2/ Diversifiez.
Sur au moins 10 titres (10 sociétés différentes), ou une simple allocation de 2-3 trackers, ou une assurance-vie en gestion pilotée. Ceux qui ont perdu n’ont pas été raisonnables, vous avez sans doute autour de vous des gens qui ont tout misé sur une seule entreprise (Eurotunnel ?) et en tirent comme conclusion que la Bourse est trop risquée. En diversifiant, votre portefeuille sera moins volatil et vous limiterez les risques.
Ce que les professionnels appellent : la RAISON.
3/ Appliquez la méthode DCA.
Il faut être humble et reconnaitre qu’il est très difficile voire impossible de prédire le marché, d’anticiper ses mouvements de hausse ou baisse. Pour s’affranchir de cette incertitude et quitte à ne pas profiter pleinement d’une belle hausse des marchés, la méthode du Dollar Cost Averaging (DCA) consiste à lisser son entrée sur les marchés actions sur une échelle de temps étendue (au moins 6-12 mois pour atteindre votre budget risque défini au point 1).
Ce que les professionnels appellent : l’HUMILITÉ.
4/ Ne cédez pas à l’euphorie ni à la panique.
Gardez votre sang froid, vous avez un horizon de placement de plusieurs années. Les marchés ont des sautes d’humeur, so what ? Vous pouvez vous contenter de rééquilibrer votre allocation mécaniquement pour revenir sur votre cible définie au point 1 : cela revient à renforcer quand les marchés sont bas et à alléger quand les marchés sont hauts.
Ce que les professionnels appellent : le MENTAL et la DISCIPLINE.
illustration de ce qu’il ne faut surtout pas faire :
Comment investir en actions ?
Niveau débutant : vous n’avez ni les compétences ni le temps à y consacrer.
Vous voulez faire au plus simple ? Simplicité peut rimer avec efficacité. Nous vous recommandons l’Assurance-vie en gestion pilotée.
Niveau intermédiaire : vous avez acquis quelques connaissances et vous pouvez y consacrer 1h par semestre.
- En PEA : vous investissez sur une allocation de trackers. Vous vous contentez ensuite de rebalancer votre portefeuille tous les 6 mois, conformément à la 4ème règle. C’est de la gestion passive, 3 ou 4 trackers conservés sur le long terme peuvent suffire, le temps est votre allié. Il faut seulement être discipliné sur le long terme.
- En assurance-vie : vous choisissez une bonne assurance-vie, et en gestion libre vous investissez sur une sélection d’unités de compte. C’est de la gestion mi-active mi-passive. Vous choisissez vos unités de compte (UC) mais ce sont les gérants de vos UC qui géreront activement. Une allocation de 3-4 UC diversifiées peut suffire.
Niveau confirmé : la bourse est devenue une passion, vous avez les compétences et le temps à y consacrer.
En PEA et en CTO : vous sélectionnez directement les actions des entreprises que vous souhaitez posséder. C’est ce qu’on appelle le « stock-picking ».
Avis de Nicolas : cette démarche est réservée aux investisseurs avertis. C’est de la gestion active. Il faut choisir au moins 10 titres de secteurs différents et rester en veille sur leur actualité. Vous ne supportez pas les frais de gestion des fonds et trackers, mais tout repose sur vous. Vous pouvez battre les trackers de référence, mais il faut être humble, la « surperformance » n’est pas la norme. Nombreux sont ceux qui sont battus par des assurances-vie en gestion pilotée et par une simple allocation de 2-3 trackers.
4 enveloppes disponibles pour investir en bourse.
Chaque enveloppe à ses avantages et ses inconvénients. Le tableau ci-dessous présente les spécificités de chaque enveloppe.
COMPTE-TITRES (CTO) | PEA | PEA-PME | ASSURANCE-VIE (AV) | |
---|---|---|---|---|
Produits logeables | Tous | Limité aux actions Européennes (et trackers de toutes les régions du monde) |
PME européennes | Toutes les UC disponibles dans votre AV |
Plafond en € | Illimité | Illimité (mais versements limités à 150 000 €) | Illimité (mais versements limités à 75 000 €) | Illimité |
Possibilité d’ouvrir plusieurs contrats ? | (Transférable) |
Limité à 1 par personne (Transférable) |
Limité à 1 par personne (Transférable) |
(Non transférable) |
Avantage fiscal | ||||
Durée minimale pour bénéficier d’avantages fiscaux | – | A partir de 5 ans | A partir de 5 ans | A partir de 8 ans |
Informations supplémentaires | En savoir plus | En savoir plus | En savoir plus | En savoir plus |
Le compte-titres ordinaire est le passeport pour le monde.
Le compte-titres ordinaire (CTO) permet de loger toutes les actions d’entreprise cotées, mais aussi des obligations détenus en direct ou encore des produits financiers comme les trackers ou part de fonds. Le nombre de CTO par personne n’est pas limité, ni les apports au compte. Aller sur notre page dédiée au CTO pour plus d’informations.
Le plan d’épargne en actions permet d’optimiser la force des intérêts composés.
Le plan d’épargne action (PEA) est un produit réservé au résident français et limité à un compte par personne. Les apports au compte sont limités à 150 000 €. On parle bien des apports, la valeur de vos actifs détenus sur le PEA n’est pas limité et peuvent donc largement dépasser les 150 000 € si vous réalisez d’importantes plus-values. Il existe également un PEA-PME. Le plafond des versements est limité à 75 000 €. Il est destiné à investir dans des PME comme son nom l’indique. Aller sur notre page dédiée au PEA pour plus d’informations.
L’assurance-vie aussi !
Vous pouvez détenir des fonds actions dans les unités de compte (UC) de votre assurance-vie.
Optimisez l’utilisation de vos enveloppes.
Afin d’optimiser les frais sur le long terme, nous vous recommandons d’investir vos produits ainsi :
- En PEA pour tout ce qui est éligible : les actions françaises et européennes en direct + les trackers mondiaux éligibles + les fonds figurant en sélection 0% de votre PEA.
- En Assurance-vie : pour les fonds non 0 % de votre PEA.
- En compte-titres (CTO) pour ce qui n’est pas éligible PEA ni disponible en AV : les actions US, les certificats, les SIIC…
L’AV et le PEA sont les 2 plus belles niches fiscales. Indispensables pour investir à long terme. Prenez date, 100 € suffisent pour ouvrir les bons produits.
Pour quel coût ?
- En banque traditionnelle, vous devez payer généralement des « droits de garde » annuels ainsi que les frais de transaction élevés (frais par ordre d’achat ou vente, quand l’ordre est exécuté).
- En banque en ligne, vous ne payez que des frais de transaction raisonnables. Aucun frais si vous ne passez pas d’ordre, ce qui est très économique pour un investisseur long terme.
Cet article a initialement été publié sur le blog d’ADI. Pour le consulter, cliquez ici